A la fin, le 14 frimaire (5 décembre), l’Impératrice arrive à Munich, et ce sont encore des soldats, des courtisans, des arcs de triomphe, des opéras, des fêtes et le reste. Joséphine n’écrit à personne, pas même à l’Empereur. Le 19 (10 décembre), il lui écrit, de Brunn : « Il y a fort longtemps que je n’ai reçu de tes nouvelles. Les belles fêtes de Bade, de Stuttgart, de Munich, font-elles oublier les pauvres soldats qui vivent couverts de boue, de pluie et de sang ? » Et le 28 (19 décembre), de Schoenbrünn : « Grande Impératrice, pas une lettre de vous depuis votre départ de Strasbourg ! Vous avez passé à Bade, à Stuttgart, à Munich, sans nous écrire un mot ; cela n’est pas bien aimable ni bien tendre… »
C’est que, en même temps que les fêtes, Joséphine a de