- Devant Reims, une partie des troupes allemandes est sous les ordres d’un général qui lui-même est un élève de nos chaires d’histoire de l’art.
- Paul CLEMEN. Les Allemands protecteurs des monuments pendant la guerre (Internationale Monatschrift für Wissenschaft, Kunst und Technik (15 décembre 1915).
- La pince se referme sur Reims qui, aujourd’hui comme hier, est bombardée avec violence.
- (Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 1er juin 1918.)
- C’est l’Anglais qui, on le sait, est le grand destructeur.
- E. von SALZMANN, 5 oct. 1918.
Il est juste, il est beau qu’elle soit de ce triomphe et qu’après avoir vu passer à ses pieds tant d’histoire, les sacres, la Pucelle, les rois, Napoléon, elle soit le témoin et le symbole de notre victoire. Il est juste qu’étant depuis quatre ans à la peine, elle soit enfin à la gloire. Sans doute elle n’est plus que le spectre d’elle-même. Mais elle respire ! Mais elle ne sent plus tournoyer autour d’elle le barbare orage des obus ! Que de fois, tandis que la bataille à son ombre faisait rage, que nos soldats luttaient dans ses héroïques faubourgs, nous pensions (parlions-nous d’une chose réelle ou déjà d’un souvenir ? ) à la forme divine qui achevait de s’évanouir, à la relique séculaire qui s’écroulait sous la mitraille et mourait, déchirée et debout, d’une mort de drapeau ?
Je ne l’ai vue qu’une fois dans le cours de la guerre, un jour de février de 1917. Qui oublierait ce ton de rose que lui