Que d’autres aillent vers la gloire et la conquête
Avec le rude élan des forts et des héros,
Toi, demeure. Voici la brosse et la palette.
Aime-moi. Je suis la près de toi. Sois COROT ! »
En quatre strophes exactes
Baudelaire t’a chanté,
Toi qui méprisas les pactes
Qu’avec la postérité
Conclut tel qui, fou d’éloge,
Craignant qu’on ne l’attaquât,
Mit à sa muse la toge
Du juge et de l’avocat…
Ton œuvre balzacienne,
O Daumier, quoi qu’il advienne,
Est à l’épreuve du temps,
Car on retrouve, authentiques,
Sous tes masques satiriques,
Des visages permanents.
Madame, je vous ai connue
Un peu tard et celle qui n’est
Déjà plus la baigneuse nue
Qu’avait peinte jadis Manet
Entre des murs tendus de perse
Sous la rosace du plafond
Et qui, de l’éponge, se verse
Aux épaules l’eau du tub rond,