organisé par les territoriaux de Tilloy inclus à Saint-Laurent) devait maintenir ses autres positions qu’il organiserait le plus fortement possible. Les bataillons rendus disponibles par la diminution de front de la division Barbot devaient être dirigés pendant la nuit sur Marœuil et le bois au Nord-Ouest qu’ils organiseraient défensivement.
Les troupes disponibles de la 43e division devaient être placées au Point du Jour dans une formation préparatoire à l’attaque en arrière de la ligne Mont-Saint-Eloy-Carency, masquées des hauteurs d’Ablain-Saint-Nazaire.
Toute l’artillerie disponible du 21e corps d’armée devait appuyer l’attaque.
Le 149e régiment devait se placer en soutien d’artillerie et constituer la réserve d’armée dans la région Aubigny-Cambligneul.
Le 21e corps d’armée, moins la 43e division, devait attaquer l’aile droite ennemie ; direction générale : La Bassée, Lens, Petit-Vimy.
Le général commandant le 21e corps d’armée devait reprendre sous ses ordres le détachement mixte qui avait été envoyé le 5 octobre sur Lens, et s’efforcer de faire concorder son action avec celle de la 43e division.
Les deux corps de cavalerie devaient continuer leurs attaques sur Souchez-Givenchy-Liévin et assurer la liaison entre le 21e corps d’armée et le corps provisoire qui devait participera l’attaque de la 43e division.
Vers 19 heures, les officiers des corps d’armée arrivèrent en apportant le compte rendu de la situation en fin de journée.
Le corps provisoire avait vainement cherché à reprendre l’offensive prescrite. Carency était tombé aux mains de l’ennemi. Devant ce village, nous avions creusé quelques tranchées où se faisait la liaison de la gauche de la division Fayolle avec la droite de la 43e division. Le reste du front du corps provisoire passait alors par la ligne célèbre où il devait à peu près se stabiliser pendant des années : Ferme de Berthonval, la Maison Blanche-Ecurie-Roclincourt-Saint-Laurent.
Le 10e corps avait perdu du terrain à Beaurains et avait dû abandonner la cote 107 (où nous avions notre poste de commandement le 3 octobre). Sa droite s’était établie à Beaumetz et à Rivière, en liaison ( ? ) avec la 8e division de cavalerie.