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ANCELOT.

drame en cinq actes dont le sujet est puisé dans nos fastes révolutionnaires.

Le premier volume ayant pour titre : Essai sur l’homme, renferme une espèce de drame intitulé : La douleur maternelle. M. Alletz est aussi l’auteur des *Aventures d’Alphonse Doria, 2 vol. in-8, 1838.

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ALTAROCHE, né à Issoire, en 1811.


CONTES DÉMOCRATIQUES, 1 vol. in-8, 1837. — De tous les livres spécialement écrits pour l’usage du peuple, il en est peu qui réunissent un système d’enseignement logique, aussi varié et aussi agréable que les Contes Démocratiques de M. Altaroche. Chacune des nouvelles ou scènes dialoguées que cet écrivain a réunies sous ce titre, met en action une moralité féconde et partout présente, assez enveloppée dans les gazes légères et gracieuses du texte pour que les lecteurs doivent l’y chercher, assez apparente aussi pour que les moins intelligents aient le plaisir de l’y découvrir et de l’en dégager eux-mêmes ; après quoi vient une formule claire et précise, le proverbe du petit drame, la substance de la leçon. Les sujets des Contes démocratiques sont partie imaginés, partie empruntés à notre histoire contemporaine, avec quelques variantes agréables, qui étaient non-seulement permises, mais commandées dans un livre où l’on se propose d’instruire le peuple en le divertissant.

On doit aussi à M. Altaroche : Aventures de Victor Augerol, 2 vol. in-8, 1838.

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ANCELOT (J.-F. Arsène), né au Havre, le 9 janvier 1794.


L’HOMME DU MONDE, 4 vol. in-8, 1827. — Le comte de Senanges a un fils naturel élevé, sous le nom d’Arthur de Brémont, par les soins du général Melcourt. Arthur ne connaît pas ceux à qui il doit le jour, et cependant il rencontre souvent son père qui, par crainte de l’opinion, résiste au désir de le presser dans ses bras. Le comte de Senanges est un homme à bonnes fortunes ; il a vu la jeune Emma, nièce et propre enfant adoptif de madame de Terny, son amie ; il a conçu l’espoir de séduire son innocence, et il y réussit. Arthur, fils de M. de Senanges, aime aussi Emma ; son intention est de l’épouser, et il lui fait la cour dans ce but, lorsque, par le trouble de la jeune fille, il apprend sa faute et l’auteur du crime, qu’il ne connaît pas encore comme son père. Aussitôt, il court aux eaux de Baden où est le comte de Senanges, lui propose de rendre l’honneur à celle qu’il a abusée, en lui donnant son nom ; le comte s’y refuse ; Arthur le provoque ; un duel est convenu, lorsque le général Melcourt apprend au bouillant jeune homme qu’il va menacer les jours de son père. Arthur s’excuse