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le révèle le procès en séparation entre M. Karr et son épouse, inséré dans la Gazette des Tribunaux du mois d’avril 1837.

Nous connaissons encore de cet auteur : Vendredi soir, in-8, 1835.

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KENNEDY (miss).


*DUNALLAN, 4 vol. in-12, 1827. — Ce roman est un tableau fidèle, animé des mœurs des méthodistes, varié par la peinture des habitués des salons de la haute société de Londres. Lord Dunallan est un méthodiste d’un caractère religieux qui ne triomphe que par le calme et la tranquillité d’une froide vertu. On le juge sans le connaître, c’est-à-dire, qu’on lui fait un crime de sa bonté, qu’on impute à la faiblesse, et qui n’est que la victoire remportée sur la passion. Sa jeune épouse même se rend difficilement compte de sa conduite ; égarée un moment par d’injustes préventions, elle est sur le point de haïr celui qui est digne de toute son estime, de toute sa tendresse ; mais enfin elle apprécie l’être bienfaisant, vertueux, auquel le ciel a uni ses destinées. Bientôt aussi les ennemis de Dunallan, vaincus par sa générosité, rendent hommage à ses vertus. Parmi les situations pathétiques qui inspirent un puissant intérêt, on remarque le moment où Dunallan paraît devant les juges qui vont prononcer sur le sort de son assassin.

On a encore de cet auteur : *Le Père Clément, in-12, 1825. — *Anna Ross, in-18, 1826. — *Le Bonchoix, in-18, 1828. — *Les deux Amis, in-12, 1828. — *L’Écossais en Irlande, in-12, 1828. — *Jessy Allan, in-12, 1829.

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KÉRATRY
(Auguste-Hilarion), né à Rennes le 28 décembre 1769.


MON HABIT MORDORÉ, ou Joseph et son maître, 2 vol. in-12, 1802. — Cet ouvrage est du nombre de ceux qu’il ne faut point analyser, parce que son mérite consiste dans les détails : on y trouve des faits qui rappellent des souvenirs agréables, des traits de morale placés à propos ; quelques autres qui, trop souvent, font oublier le sujet, et l’Habit mordoré est moins un roman qu’un résumé d’observations sur une infinité d’objets qu’il eût été difficile de mettre en action. C’est pour cela, sans doute, que M. Kératry a divisé ses deux volumes en quatre-vingt-quatorze chapitres, dans lesquels il s’abandonne à son imagination. Le style est pur, mais on y trouve quelques mots qui ne doivent pas être entendus par des oreilles délicates.

LES DERNIERS DES BEAUMANOIRS, ou la Tour d’Helvin, 4 vol. in-12, 1824. — Un jeune homme qui va s’engager dans les or-