dans la détresse, mécontent du présent et sans ressources pour l’avenir, Hundweil, espérant trouver le bonheur dans la richesse, fait un pacte avec le démon, qui lui verse l’or à pleines mains : dans dix ans, Hundweil doit appartenir à la puissance infernale. Le terme expiré, ses douze filles se dévouent pour lui et obtiennent une prolongation de douze ans. Cette nouvelle époque arrivée, plus de grâce pour Hundweil, il devient la proie de Satan, qui réclame aussi ses douze filles ; elles sont vouées au diable, il est vrai, mais elles se sont vouées pour sauver leur père, et elles sont toujours demeurées sages et vertueuses. Un saint révéré dans la contrée, le bienheureux saint Gal, devient leur protecteur. Par un accord entre le saint et le démon, les vierges sont plongées dans un sommeil dont elles ne sortiront que par l’accomplissement de certaines conditions si difficiles à remplir, que l’on reconnaît facilement qu’elles sont dictées par l’esprit malin.
On a encore de Spiess : Petrillon, histoire de revenants, in-12, 1796. — Le petit Pierre, 4 vol. in-12. — Théodore (épisode de la vie de Spiess), 2 vol. in-12, 1797. — Les Esprits de la montagne, in-12, 1799. — Voyages dans la caverne du malheur, 2 vol. in-12, 1801. — *Les Chevaliers du lion, 6 vol. in-12, 1805. — Benno d’Elzembourg, 4 vol. in-12, 1806. — Auguste et Julie, in-18, 1835.
née à Paris vers 1693, morte en 1750.
MÉMOIRES DE MADAME DE STAAL, depuis 1715 jusqu’en 1720, écrits par elle-même, 4 vol. in-12, 1755. — Ces mémoires, imprimés après la mort de leur auteur, sont écrits avec autant d’agrément que de finesse ; on y trouve de l’élégance, de la simplicité, de l’esprit et du naturel ; en les lisant, on fait un cours de morale pratique, car il y a de temps en temps des aperçus du cœur humain qui montrent une femme accoutumée à regarder de près et les autres et elle-même.
RECUEIL DE LETTRES DE MADEMOISELLE DELAUNAY AU CHEVALIER DU MÉNIL, AU MARQUIS DE SILLY ET À MONSIEUR D’HÉRICOURT, ETC., 2 vol. in-12, 1801. — Ces lettres sont au nombre des modèles du genre épistolaire : celles adressées au chevalier du Ménil plaisent par un heureux abandon ; celles adressées au marquis de Silly et à M. d’Héricourt inspirent beaucoup d’intérêt.
née à Paris le 22 avril 1766, morte le 14 juillet 1817.
DELPHINE, 4 vol. in-12, 1802 ; VIIIe édition, 3 vol. in-8, 1820. — Il est dangereux d’attribuer à des personnages que l’on met en