Page:Revue des Romans (1839).djvu/794

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une amputation qui le mît sur un pied parfait d’égalité avec sa bien-aimée, et qui, vingt ans plus tard, disait en soupirant : « Si je pouvais ravoir ma jambe, je ne me couperais pas seulement les ongles pour mistress Temple. » — Deux illustres émigrés français qui se rencontrent en Suisse, qui s’aiment sous les humbles apparences auxquelles les circonstances les obligent de se cacher, et qui finissent par s’unir en découvrant mutuellement leur naissance, tel est le sujet des Amants émigrés. — La Lettre islandaise est une aventure de deux jeunes gens qui, sous des noms supposés et sans se connaître, ont commencé une correspondance littéraire, et qui se reconnaissant au moment où des intérêts de famille allaient les forcer tous deux à s’épouser aux dépens des serments que chacun d’eux avait faits à son correspondant anonyme. — La moralité de la cinquième nouvelle est applicable à tous les pays ou un coup d’œil de prince anéantit tous les droits du talent, des vertus, de l’expérience. — Florette est l’histoire du premier amour d’Henri IV, racontée d’une manière si touchante par M. De Jouy dans l’Ermite en province. — Le Sergent est une scène bizarre du règne du Grand Frédéric, et un exemple de cette passion pour les beaux grenadiers qui lui faisait enlever sur son passage les jeunes gens de haute taille, à quelque famille qu’ils appartinssent, pour les faite entrer dans sa garde.

Nous connaissons encore de cet auteur : Les Soirées d’Aarau, 4 vol. in-12, 1829. — Le Fugitif du Jura, 2 vol. in-12, 1829. — Les Matinées suisses, 4 vol. in-12, 1830. — Le Ménétrier, 5 vol. in-12, 1831. — Véronique, ou la Béguine d’Aarau, 4 vol. in-12, 1831. — La Créole, 4 vol. in-12, 1832. — L’Anneau de Luther, 4 vol. in-12, 1833. — Les nouvelles Soirées d’Aarau, 5 vol. in-12, 1833. — Le Sorcier, 5 vol. in-12, 1834.


fin de la revue des romans.