Page:Revue franco-americaine - volume 1 - juin 1895.djvu/69

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STÉPHANE MALLARMÉ. — M. Mallarmé is a poet endowed with mysterious harmonies and is the translator of the « Poems of Poe ». He lives in Paris as though it were a country town, goes practically nowhere except te vespers and concerts, and cogitates dispairfully, on the new literary schools which, though his one aim is to listem in peace to the footfalls of the muse, dub him, inevitably, as a symbolist and a decadent.


ÉTUDES DE DANSE.

LES FONDS DANS LE BALLET
d’après une indication récente.

Relativement à la Loïe Fuller en tant qu’elle se propage, alentour, de tissus ramenés à sa personne, par l’action d’une danse, tout a été dit, dans des articles quelques-uns des poèmes.

L’exercice, comme invention, sans l’emploi, comporte une ivresse d’art et, simultané un accomplissement industriel —

Au bain terrible des étoffes se pâme, radieuse, froide la figurante qui illustre maint thème giratoire où tend une trame loin épanouie, pétale et papillon géants, déferlement, tout d’ordre net et élémentaire. Sa fusion aux nuances véloces muant leur fantasmagorie oxhydrique de crépuscule et de grotte, telles rapidités de passions, délice, deuil, colère : il faut pour les mouvoir, prismatiques, avec violence ou diluées, le vertige d’une âme comme mise à l’air par un artifice.

Qu’une femme associe l’envolée de vêtements à la danse puissante ou vaste au point de les soutenir, à l’infini, comme son expansion —

La leçon tient en cet effet spirituel —