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maient leur vœu, et la disparition de cette pièce capitale peut donner à penser. Nous n’en avons qu’un texte imprimé dont nous sommes hors d’état d’apprécier l’exactitude. À supposer qu’il soit la reproduction fidèle de l’original, ce texte équivoque doit être interprété dans le sens d’une opinion régicide. Cela résulte : 1o de la lettre de Jeanbon-Saint-André l’interprétant ainsi sans que les commissaires aient protesté, et 2o du passage du rapport de Grégoire où celui-ci reproche à la Convention d’avoir tant tardé à envoyer le roi à l’échafaud, — lettre et rapport contemporains de l’événement. Cette opinion régicide n’a pas contribué en fait à la mort du roi, pas plus que d’autres de la même espèce, celle de Merlin (de Thionville) par exemple, parce que la Convention ne tint pas compte des vœux de ses membres « absents par commission. »


Eug. Welvert.