Tout Frère, reçu dans une loge rectifiée, ou affilié à ses travaux est tenu de signer ce code maçonnique, et de promettre de s’y conformer et de concourir à en maintenir l’exécution. Il est permis cependant à chaque loge de faire des règlements particuliers sur ce qui dépend de son local, pourvu qu’ils ne soient pas contraires à ces règlements généraux et qu’ils soient approuvés par la grande-loge écossaise, ou par le directoire écossais dont elles dépendent. Ils seront joints alors aux premiers, et signés de tous les frères de la loge.
On trouvera placé en tête de ces règlements généraux les qualités qu’on exige dans le franc-maçon membre d’une loge réunie, les devoirs moraux qui lui sont imposés, les soins que prennent les loges rectifiées pour la conduire et le bien-être de leurs membres, et l’esprit de fraternité et la liaison intime entre les frères qui caractérisent les loges réunies et rectifiées.
Le premier engagement du franc-maçon en entrant dans l’ordre est d’observer fidèlement ses devoirs envers Dieu, son roi, sa patrie, ses frères et soi-même. Il ne le prête après qu’on s’est assuré du respect qu’il porte à la divinité et de l’importance qu’il attache aux devoirs de l’honnête homme. La cérémonie de sa réception, tout ce qu’il voit et entend, lui prouve que tous les frères sont engagés par les promesses les plus saintes d’aimer et de pratiquer la vertu, de se vouer à la charité et à la bienfaisance, et de respecter les liens qui les unissent l’ordre et à leurs frères.
Les temps sont passé où, méconnaissant l’esprit de la vraie franc-maçonnerie, on n’a jugé du mérite d’un candidat que par l’augmentation des fonds, où l’obligation maçonnique n’était qu’un jeu de mots, et les cérémonies de réception qu’un amusement puéril et souvent indécent ; ces temps où l’on rougissait en public de ce qu’on approuvait en loge, et où l’on craignait de rencontrer dans la société civile un homme qu’on venait d’embrasser comme frère. Ils sont passés ces temps malheureux, la honte de la maçonnerie, et nous tirerons le rideau sur des abus, auxquels une sage réforme a porté remède.
Fidèle aux lois primitives de l’ordre, la franc-maçonnerie,