Le maître. — Mes enfants, écoutez-mot bien. Il y a dans le monde des personnes, des animaux et des choses.
Les personnes sont les créatures qui nous ressemblent, commne les hommes, les femmes, les garçons, les soldats, etc.
Les animaux sont les bêtes qui vivent sur la terre, dans le sol ou dans l’eau, comme les chiens, les poules, les moineaux, les taupes, les vers, les carpes, etc.
Les choses sont les objets que vous pouvez voir, entendre ou toucher, comme les bancs, la porte, le chemin, la lune, etc.
Vous allez tous me nommer une personne, et vous direz comme moi : Un père est une personne ; un médecin est une personne.
Quand l’enfant a trouvé, on lui dit : Comment se nomme la personne dont vous parlez ? — Les réponses seront, je suppose : mère, frère, sœur, tante, Louis, Jean, etc… Chaque élève épelle à haute voix le nom qu’il a trouvé, et le maître écrit ce nom au tableau noir.
Les citations des enfants sont bientôt épuisées, parce qu’ils n’ont pas encore l’habitude de la réflexion. Le maître doit venir à leur aide par des questions telles que les suivantes : Comment se nomme la personne qui réduit le blé en farine ? — qui fait le pain ? — qui prépare les gâteaux ? — qui confectionne les bonbons ? — qui prend le poisson dans la rivière ? — qui conduit les bateaux ?…
Dès que le tableau noir est rempli, on fait épeler de nouveau tous les noms ; Les élèves sont ensuite chargés de transcrire sur les ardoises, — Le maître passe successivement auprès de chaque enfant, lui fait lire quelques mots, signale les fautes commises, les corrige et prescrit d’effacer. Il a conservé le travail d’un élève : il fait épeler de nouveau et de mémoire, puis il dicte une seconde fois les mots déjà étudiés. — On devra, pendant quelque temps, employer ce procédé de double transcription. — On s’assurera toujours que les élèves comprennent bien ce que représentent les mots écrits.
Le Maître. — Vous avez déjà désigné des personnes ; il
