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DU MOBILIER DES ÉCOLES.

méthode et la rigueur des observations, répondent parfaitement aux exigences de la science actuelle.

» C’est là un travail fort important et dont les conclusions doivent, jusqu’à un certain point, faire autorité.

» Cohn a pris pour base de son travail les résultats de l’examen des élèves de à écoles de village de Langenlielau, de 20 écoles élémentaires, de 2 écoles de jeunes filles, de 2 écoles moyennes, de 2 realschulen (écoles supérieures du commerce et de l’industrie) et de 2 colléges de Breslau.

» Sur 10,060 élèves, il en à examiné lui-même 6,059 ; les autres l’étaient d’après ses indications, par les maîtres. Cohn a encore dernièrement examiné les yeux de 410 étudiants de l’université de Breslau.

» On a établi en même temps l’âge de l’élève, le temps qu’il a passé à l’école, le moment où il l’a quittée ; on a noté avec soin les maladies des yeux à ces différentes époques, et tous ces détails ont fourni à l’examen scientifique une base tellement sûre, qu’il serait, à notre sens, fort difficile d’en établir une semblable sur le même sujet. Comme résultat, on trouve que parmi ces 10,060 élèves, 17 % n’avaient pas la vue normale, mais que ce nombre se divisait fort inégalement et de la manière suivante :

  Pour 100.
Dans les écoles de village  5,2
Dans les écoles élémentaires des villes 14,7
Dans les écoles supérieures de filles 21,9
Dans les écoles moyennes 19,2
Dans les écoles supérieures du commerce 24,1
Dans les colléges 31,7

» Parmi les 410 étudiants, on en trouvait 68 % qui n’avaient pas la vue normale (amétropiques). Si on laisse