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Salaire moyen d’un instituteur (par mois).
140 Fr. 80
177 Fr. 30
Salaire moyenid. d’une institutrice (par mois).id.
118 Fr. 60
159 Fr. 00
Part de l’État
101,516 Fr. 15
427,869 Fr. 50
Revenus du fonds scolaire permanent
65,174 Fr. 80
492,296 Fr. 95
Salaires des instituteurs et institutrices
288,692 Fr. 15
2,285,243 Fr. 50
Total des dépenses scolaires
819,654 Fr. 20
5,135,961 Fr. 05
Valeur totale des propriétés scolaires
885,415 Fr. 85
9,311,929 Fr. 40

CORRESPONDANCE



Nous avons reçu, trop tard pour l’insérer dans notre dernier numéro, la lettre suivante de M. Paul Bert, Député, professeur à la faculté des sciences de Paris, au sujet d’un de nos articles dans lequel était cité un important travail de l’honorable représentant.

Paris, le 1er Février 1878.

Monsieur le Directeur,

Je lis dans un article, fort bienveillant du reste, qu’un de vos collaborateurs, M. Buisson, a consacré à l’étude de mon Rapport fait au nom de la Commission chargée par la Chambre des Députés d’examiner la proposition de loi de M. Paul Bert, modifiant les conditions du recrutement et du fonctionnement des instituteurs et des institutrices primaires, le passage suivant :

« On sait que le ministère de l’Instruction publique prépare, en vue de l’Exposition prochaine, une statistique générale de l’instruction primaire. C’est à l’aide des documents non publiés mais réunis par le ministère, à titre d’essai, pour l’année scolaire 1875-76, que M. Bert a pu, nous dit-il lui-même, établir les tableaux qu’il a livrés à la publicité. Il y a donc dans ce document, outre l’intérêt qu’il présente en soi, une sorte d’avant goût de la statistique définitive et officielle que nous ne connaîtrons que dans quelques mois. » (P. 16.)

Je viens vous prier de vouloir bien insérer, dans votre publication, la rectification suivante, qui est faite tout autant dans l’intérêt du Ministère que dans le mien propre, ou, pour parler plus exactement, que dans celui de la Commission législative dont j’étais l’organe ; chacun devant conserver à la fois le mérite et la responsabilité de ses actes et de ses œuvres.

Ce n’est pas à l’aide des documents non publiés mais recueillis par le ministère que j’ai pu dresser les tableaux dont il s’agit. La nécessité de leur établissement a été décidée en commission, le plan de leur disposition a été établi de la main du Rapporteur, et les calculs aussi faciles qu’innombrables et fastidieux qu’ils contiennent ont été faits par la même personne. C’est bien, assurément, par intermédiaire de l’administration de l’Instruction publique que la Commission a dû demander les chiffres dont elle avait besoin : mais l’initiative des recherches lui appartient tout entière, et elle a dû