Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/360

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

enfants alors s’appliqueront à l’étude « non par nécessité, mais par inclination », dit saint Jérôme.

Viennent les exercices se rattachant aux diverses parties de nos programmes. Pour eux encore, nous trouvons dans Rollin un guide qu’il ne faut pas quitter.

III.
Les études. — Méthodes.

§ 1. — Étude de la langue française. Rollin croyait pouvoir dire : « Il y a peu de personnes qui sachent par principes la langue française… Souvent on en ignore jusqu’aux règles les plus communes : ce qui paraît quelquefois dans les lettres même des plus habiles gens[1]. » En est-il autrement maintenant ? Nous voudrions pouvoir le croire.

Rollin ajoutait : « Un défaut si ordinaire vient sans doute de l’éducation[2]. » Avons-nous une autre cause à signaler ? Si non, quels moyens prendre pour donner à notre système d’éducation une marche plus sûre et plus généralement progressive ?

Commençons, dit Rollin, « l’Instruction des enfants par les règles de la grammaire française. » Qu’ils apprennent d’abord à connaître les diverses parties du discours : nom, adjectif, verbe, etc., les conjugaisons et les règles les plus communes de la syntaxe.

Puis, qu’on les habitue de bonne heure à se rendre compte de tous les mots qu’ils rencontrent dans leurs

  1. Traité des Études, t. I, p. 109.
  2. Ibid.