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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1911.djvu/296

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l’Église et de la tyrannie des petites autorités locales. « Il y a un paria dans la France de 1852, c’est le maître d’école[1]. » La Troisième République, ayant parachevé l’œuvre de Guizot par la gratuité, la laïcité et l’obligation scolaires, a véritablement créé l’instituteur en relevant sa dignité morale au niveau de son rôle social. Désormais, l’instruction primaire est au premier rang des plus hautes préoccupations de la nation parce qu’elle constitue, pour l’avenir, la meilleure garantie du progrès et du bonheur de l’humanité.



  1. V. Hugo, Napoléon le Petit, liv. II, chap. xi.