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Page:Revue pédagogique, second semestre, 1879.djvu/128

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REVUE PÉDAGOGIQUE.

cation et d’enseignement. Pourquoi, du reste, séparer le bien et le vrai ? Socrate n’a-t-il pas montré lui-même leur union, aussi étroite que celle du mal et de l’ignorance[1]. C’est à nous de faire servir au triomphe du bien les connaissances innombrables que nous devons à notre amour passionné du vrai. Telle doit être la grande règle de l’éducation. Quand nous la mettons en pratique, avec des ressources et une habileté supérieures à celles des Grecs, on peut dire que les idées les plus élevées de Platon, d’Aristote, de Plutarque, de Lucien, vivent encore dans notre pédagogie.

A. Martin,
Agrégé des lettres.

  1. Xénoph., Memor., l. III, ch. ix.