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Page:Revue pédagogique, second semestre, 1886.djvu/70

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NOTES ET COMMUNICATIONS

L’article de notre collaborateur M. Jacoulet sur l’examen du certificat d’études nous a valu, outre la réponse de M. Lebaigue que nous publions plus haut, plusieurs lettres que nous ne pouvons imprimer in-extenso, faute de place, mais que nous allons résumer.

M. Vieillot, directeur de l’école normale d’instituteurs de Rouen, déclare adopter en principe le projet de M. Jacoulet ; mais il voudrait y apporter les modifications suivantes : 1° Permettre aux candidats l’usage des livres pour la préparation de la leçon d’épreuve à l’examen oral ; 2° au lieu de mettre « en observation » tous les aspirants, reporter cette épreuve à l’année qui suivrait l’admissibilité, et ne l’imposer qu’aux candidats admissibles, ce qui diminuerait considérablement la tâche des inspecteurs primaires. « La durée du stage, ajoute M. Vieillot, serait, il est vrai, de trois années au minimum au lieu de deux, mais je ne vois pas que ce serait là ua grave inconvénient ». (Ce serait contraire à la loi, qui n’impose qu’un stage de deux années. Réd.) ; 3° L’inspection de la classe de chaque candidat devrait être faite deux fois au moins dans l’année par l’inspecteur de la circonscription et une troisième fois par celui de ses collègues dont le déplacement présenterait le moins de difficultés : cette double appréciation donnerait plus de garanties.

M. Tissier, directeur de l’école normale de Mende, paraît partager aussi les vues de M. Jacoulet. Sur un point seulement il diffère d’avis avec celui-ci : il demande que la leçon et la correction de devoirs soient faites devant des élèves et non devant le jury seulement ; et il ajoute : « Pour que le candidat apprenne à connaître un peu les élèves en face desquels il se trouvera, ne pourrait-on pas faire ce qui a lieu aujourd’hui pour les aspirantes au certificat d’aptitude à la direction des écoles maternelles, autoriser les candidats à assister quelques jours à l’avance aux exercices de l’école dans laquelle auront lieu les leçons et les corrections de devoirs ? Ils pourraient ainsi avoir une idée de la force des élèves auxquels ils auront à s’adresser le jour de l’examen. »

Un membre d’une commission d’examen du certificat d’aptitude pédagogique, M. F., conclut au rétablissement du statu quo ante en ce qui concerne la présence des élèves à la leçon d’épreuve ; pour l’épreuve de la correction des devoirs, il voudrait que, la matière continuant à être indiquée par la commission, le sujet même fût choisi par le candidat, ce qui permettrait à celui-ci de donner, par son choix plus ou moins judicieux, une indication de plus, il regrette