admis, parce que l’école auxiliaire ne reçoit que 20 à 25 enfants par classe, alors que l’école ordinaire en prend au maximum 60 pour les classes élémentaires, et 40 pour les classes supérieures. Nous trouvons ici cette limitation rigoureuse du nombre des élèves par classe, qui est absolument nécessaire. — Signalons aussi, à Frankfort, le mélange des sexes, que nous avons retrouvé aussi dans d’autres villes.
Donnons quelques statistiques.
Nombre d’élèves (en 1898) : 127 (74 garçons, 53 filles).
Répartition, suivant les classes : VI, 23 élèves ; V, 23 élèves ; IV, 22 élèves ; III, 27 élèves ; II, 19 élèves ; I, 13 élèves. Répartition, au point de vue confessionnel : protestants, 85 ; catholiques, 36 ; israélites, 5.
Chaque enfant a un bulletin sanitaire (Gesundheitschein) et une feuille individuelle (Personalbogen). Ces papiers accompagnent l’enfant dans toute sa scolarité. La feuille individuelle contient les observations de chaque maître, la date de naissance, celle de l’entrée, la cause du renvoi de l’école ordinaire, la durée du stage scolaire antérieur, les antécédents maladifs, les affections chroniques, les défauts physiques, la tare héréditaire éventuelle. Les parents sont interrogés méticuleusement sur tous ces points. De plus, deux colonnes plus grandes servent aux remarques journalières sur les progrès, l’application, les mutations de classes. Y sont mentionnées aussi les conditions de famille, l’influence, sur les enfants, des parents ou des tuteurs. — Le bulletin sanitaire est le même que celui qui est exigé lors de la réception des élèves nouveaux dans les écoles communales, à Frankfort et à Wiesbaden. Il fait mention de la taille, du poids, de la largeur de poitrine, des affections cutanées, des extrémités, de la colonne vertébrale, des yeux, oreilles, bouche, de la parole, etc.
La Hilfschule de Frankfort a, avons-nous dit, 6 classes, de sorte que l’enfant puisse être enseigné de huit à quatorze ans. Détail curieux : ce sont les mêmes maîtres qui suivent l’enfant, pendant cinq ans tout au moins, ce qui leur permet de le mieux connaître, ainsi que sa famille.
Cologne. — À Cologne, nous avons trouvé une organisation générale absolument semblable. Il y a 2 Hilfschule, dirigées cha-