appelait fou et traitait comme criminel. » De son quatrième mariage, Philippe II a son successeur Philippe III, « tyran bigot et indolent. » Puis vient Philippe IV, dont le plus jeune fils, Charles II, infirme, épileptique, n’était occupé qu’à jouer avec des nains, à suivre les processions, à réciter des Pater et des Ave. C’est la fin de la race (1700), qui, après avoir passé par divers degrés d’épilepsie, hypochondrie, mélancolie et manie, se termine dans l’imbécillité. »
Dr S. Wilks. Notes sur l’histoire de mon perroquet dans ses rapports avec la nature du langage. Nous publierons dans le prochain numéro la traduction d’une partie de cet article.
BRITISH MEDICAL JOURNAL.
J.-J. Charles : Le mode de propagation des excitations nerveuses.
Pour l’expliquer, deux hypothèses sont en présence, l’une physique et l’autre chimique.
Dans l’hypothèse physique ou vibratoire, qui a été défendue par Huxley, on admet que l’excitation provoque dans le nerf excité des vibrations de particules infiniment petites qui se propagent dans toutes sa longueur, de la même manière que se propage un son.
L’hypothèse chimique suppose, au contraire, que l’excitation, de quelque nature qu’elle soit, mécanique, thermique, électrique, provoque dans le nerf des changements chimiques qui s’étendent à toute son étendue.
C’est cette dernière hypothèse que M. Charles défend par les faits et les arguments suivants :
1o Si l’on excite un nerf volumineux, tel que le sciatique, on constate dans ce nerf une élévation de température (Schifî), et cette élévation thermique ne se comprend guère dans l’hypothèse vibratoire.
2o Quand un nerf a été longtemps et vivement excité, il est le siège de modifications chimiques appréciables. Ainsi il serait acide après avoir fonctionné, tandis qu’il est neutre au repos. Toutefois il ne faut pas s’exagérer l’importance de ces changements, qui, d’après Foster, seraient souvent insignifiants.
3o Les phénomènes de l’électrotonus paraissent favoriser la théorie vibratoire (loi de Cyon) ; mais tous les phénomènes de l’électrotonus peuvent s’expliquer d’une manière purement physique, en considérant les nerfs comme de simples conducteurs d’électricité.
4o Quand un nerf a été épuisé par un courant direct, son excitabilité revient promptement, si l’on change la direction du courant ; cet effet peut tenir aux actions chimiques qui se passent au niveau des pôles.
5o L’excitabilité des nerfs est augmentée par la chaleur et diminuée par le froid. Au contraire, la chaleur diminue et le froid augmente la conductibilité des métaux.
