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Dans une telle hypothèse, comment pourrait s’engendrer le relatif ? Dire que la connaissance tout entière est relative, c’est dire qu’elle est tout entière absolue, parce qu’alors aucune condition ne se rencontrerait qui pût, à aucune profondeur, fonder la relativité de la connaissance.

Il suit de là que la connaissance ne peut être que totalement absolue ou partiellement relative.

Nous tenons pour le second terme de l’alternative, et nous essayerons d’en montrer la nécessité, en faisant connaître le procédé applicable à la métaphysique du multiple, c’est-à-dire en traitant du second moment de la méthode.

F. Evellin.