la France (4 juin 1886)[1], la Russie (8 août 1888)[2], l’Autriche-Hongrie (23 juin 1892)[3], la Belgique (23 mars 1901)[4], et le Danemark (15 juill. 1902)[5]. Ces traités, rédigés sur un modèle uniforme, règlent les rapports des puissances étrangères avec la Corée et fixent la condition de leurs nationaux dans ce pays[6].
À part les Japonais et les Chinois qui appartiennent aux deux États les plus voisins de la Corée, les étrangers ne sont encore pas bien nombreux dans ce pays : en 1903, on en comptait environ 23.000 sur lesquels 500 Occidentaux seulement[7].
III
Les traités de la Corée, leurs caractères spéciaux
et leur portée d’application.
Ce qui caractérise les traités signés par les puissances chrétiennes avec la Corée, c’est l’application à ce pays du régime d’exterritorialité sous lequel vivent les étrangers dans les pays de Capitulations. Mais ce régime, transporté d’Orient en Extrême--
- ↑ De Martens, op. cit., 2e série, t. 15, p. 807.
- ↑ Archives diplomatiques, 2e série, t. 31, p. 12.
- ↑ De Martens, op. cit., 2e série, t. 20, p. 429.
- ↑ Archives diplomatiques, 3e série, t. 81-82, p. 45.
- ↑ De Martens, op. cit., 2e série, t. 31, p. 379 ; Archives diplomatiques, 3e série, t. 88, p. 132.
- ↑ La Corée a aussi signé un traité avec la Chine le 11 septembre 1899. Enfin le Japon, en vertu des droits que lui reconnaît le traité de protectorat du 17 novembre 1905, a stipulé pour la Corée dans ses rapports avec la Chine. V. l’accord annexé au traité sino-japonais du 22 déc. 1905, art. 10 et 11 (le Temps du 13 janv. 1906).
- ↑
Le total des étrangers se décomposait ainsi par nationalités.
Anglais110Allemands50Américains230Français95Chinois3.500Japonais19.200Russes70Belges, Hollandais et divers40(Écho de Chine du 11 févr. 1903). Quant aux Japonais, le nombre de leurs résidents s’est élevé dans des proportions considérables depuis la guerre avec la Russie.