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Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/15

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tive Cu, plissée et ajourée, développant une surface efficace de 30dq, c’est-à-dire trois cents fois plus grande que celle de l’électrode négative. Celle-ci se compose d’un fil de 3 mm de diamètre, plongeant au centre du récipient ; on peut la soulever hors du liquide et l’y maintenir, au moyen d’une vis de pression agissant sur le manchon dans lequel elle est guidée. Une pièce isolante B, fixée sur l’électrode, prévient toute dérivation par le couvercle et sert de butée quand on soulève le fil négatif pour mettre la pile au repos.

Ce couple, dont la capacité est de 800 cc, a une résistance de 0 ohm, 2 à 4 ohms, selon le liquide employé. : valeur négligeable quand la résistance totale du circuit galvanométrique atteint plusieurs milliers d’ohms ; sa force électromotrice perd moins d’un centième de sa valeur par un travail de deux heures à l’intensité de un milliampère. On peut donc considérer la pile comme constante, pendant le peu de minutes nécessaires à une mesure de potentiel par les méthodes galvanométriques connues.

Le couple à minima (fig. 2) a les mêmes dimensions extérieures que le précédent ; mais c’est l’électrode négative qui possède ici la plus grande surface, 5dq environ. L’électrode positive est un fil de 0,5 mm de diamètre, dont la surface immergée a moins de 1cq. Les résistances de cette pile sont à peu près les mêmes que celles du couple à maxima.

Pour mesurer la force électromotrice minima du couple, on met les deux fils qui vont au galvanomètre en communication avec les deux bornes d’une clef de court circuit ; on ferme la clef pendant plusieurs heures, puis on l’ouvre, et