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Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/26

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le travail ne modifie guère la composition du liquide, dont le volume est relativement grand.

Quand la lecture est faite, on met l’appareil dans la position de repos, en soulevant son zinc hors du liquide ; il reste ainsi indéfiniment semblable à lui-même, toujours prêt à témoigner dans une mesure de potentiel.

Pour me rendre compte de l’influence de la température, et aussi pour contrôler la justesse de mes rhéostats, j’ai prié M. Hospitalier de vouloir bien mettre à ma disposition, pendant quelques heures, l’excellente collection d’instruments de mesure qu’il possède en son laboratoire de l’École de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris.

Une première mesure, faite à la température de 17 degrés centigrades, a redonné la valeur de 0,82 volt. On a chauffé l’étalon à 40 degrés, puis refroidi jusqu’à 5 degrés. À ces deux températures, j’ai trouvé des différences tellement petites qu’on peut les attribuer à des erreurs de lecture ; elles n’indiqueraient même pas nettement le sens de la variation, si toutefois il y en a une.

Ainsi la f. e. m. de l’étalon doit être considérée comme constante, malgré les changements de la température ambiante.

Tels sont les résultats de mes vérifications. Je désirerais qu’elles fussent contrôlées par d’autres expérimentateurs, avec des méthodes variées. Et si l’on reconnaît au nouvel étalon les qualités que je me suis efforcé de lui donner, j’inviterai les électriciens à s’en servir jusqu’à ce que les progrès de la science en aient fait découvrir un meilleur.