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Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/35

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ordinaire et même au zinc amalgamé ; leur emploi contribue à l’économie des couples et atténue leur inconstance. Le coût de zincs alliés, fabriqués avec des rognures de bonne sorte, serait moindre que celui des zincs amalgamés, dont il faut souvent renouveler la surface avec grande dépense de mercure et de main-d’œuvre.

Aussi faut-il engager les électriciens qui construisent ou emploient des piles primaires, à substituer au zinc amalgamé les alliages solides de zinc et mercure, dont l’emploi présente des avantages très nets.

La Note qu’on vient de lire, publiée pour la première fois dans l’Électricien du 1er octobre 1883, a ramené l’attention des spécialistes sur les zincs alliés, qui semblaient abandonnés depuis les tentatives de M. J. Duboscq (1870) et de M. Dronier (1878). Les alliages zinc et mercure sont maintenant en expérience à la Société Générale des Téléphones, aux Usines du Creusot, chez MM. de Branville et Cie, constructeurs de la pile de Lalande et Chaperon, etc. M. Radiguet les a adoptés pour ses piles au bichromate de potasse ; M. A. Simmen les emploie dans les piles économiques au vert-de-gris.

La fabrication des zincs alliés présentait autrefois des difficultés, et même certains dangers. Mais j’ai récemment institué des procédés qui, pratiqués en grand par MM. Paul Crochet et Cie, fournissent sans nul inconvénient des zincs homogènes.

Les formes données à ces électrodes fondues ont été étudiées au point de vue d’une meilleure répartition du métal ; de sorte que les zincs, de modèles variés, fournis par l’usine Crochet, joignent à la supériorité intrinsèque de la matière l’avantage d’une forme rationnelle procurant une utilisation plus complète.