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Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/39

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coupée aux deux tiers de sa hauteur, est mise à tremper pendant douze heures dans de l’eau tenant en dissolution d’acide tannique ; on la fixe ensuite par ses bords sur un châssis de bois ciré, au moyen d’une ficelle[1].

Les vases poreux en boyau ou en vessie ont rendu de grands services à la galvanoplastie dans ses débuts ; ils sont peu employés aujourd’hui. Les acides, les alcalis et même les liqueurs neutres les détériorent vite ; hors du liquide, ils se putréfient et deviennent la proie des insectes. D’ailleurs on ne pourrait pas les obtenir en nombre indéfini, ni dans toutes les formes et dimensions voulues.

Avec du cuir de à millimètres d’épaisseur, tanné à sec et sans apprêt avec des corps gras, on obtient des vases poreux solides, qui durent longtemps si l’on a soin de les tenir toujours immergés ; mais ils sont coûteux et très résistants.

La peau, chamoisée ou non, est trop perméable aux liquides ; on ne peut l’employer que pour des expériences courtes, avec des électrolytes ayant peu de tendance à s’osmoser.

Les sels d’argent, d’or, de platine, et généralement tous ceux qui sont réduits par les matières organiques, ne doivent pas être mis au contact des diaphragmes de provenance animale.

Les étoffes de laine (flanelle, escot, drap, feutre) ont à peu

  1. Brandely, Galvanoplastie, t. I, p. 24.