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Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/47

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pourtant qu’elle est plus grande que celle des piles à liquides libres de dimensions correspondantes.

La f. e. m. doit être environ volt. D’après mes récentes mesures sur la f. e. m. des couples Daniell[1], il y aurait avantage à remplacer le zinc ordinaire par du zinc amalgamé, et le sulfate de zinc par du sel marin : la f. e. m. monterait vers volt.

La pile Trouvé est assez connue dans la forme qui vient d’être décrite, car l’inventeur l’a répandue à un grand nombre d’exemplaires et en trois ou quatre formats, pour l’horlogerie électrique, la télégraphie militaire et les usages médicaux.

Mais il existe une autre forme de pile humide, plus simple et, à mon avis, plus intéressante, qui mérite d’être décrite. C’est celle représentée figure 10.

Ici, chaque couple se compose simplement d’un tube de verre rempli de rondelles de papier buvard imprégnées comme il a été dit, et de deux disques, l’un de cuivre, l’autre de zinc, placés aux deux bouts de la colonne de papier. Le tube est fermé à chacune de ses extrémités par un bouchon de liège que traverse un fil de cuivre soudé à la rondelle correspondante.

Les dimensions de ces couples sont variables ; ceux que j’ai vus ont centimètre de diamètre intérieur et centimètres de longueur ; demandés en grand nombre, ils seraient obtenus au prix de 0 fr. 25 l’un.

On pourrait, dans un espace restreint, monter un grand

  1. Voir p. 60.