La foi en Dieu : Origine de la foi en Dieu, critique des différentes théories émises à ce sujet, résultat de leur examen. — Les dieux-nature du polythéisme. Caractère physique et moral de ces dieux. — Destin et Némésis. — L’idée de Dieu dans la philosophie grecque : Eléates. Héraclite. Socrate. Anaxagore. Platon. Aristote. Stoïciens. Néoplatoniciens. L’idée de Dieu dans la philosophie hindoue : Brahma. La Trimourti. La conscience de Dieu chez les Sémites. Polythéisme originel des Hébreux. Etablissement du monothéisme hébraïque. Son développement par le moyen des prophètes. Conscience de Dieu chez les Juifs après l’exil transcendance et intermédiaires. Son contact avec la philosophie platonicienne et stoïcienne : Philon. — La conscience de Dieu en Jésus. Relation établie entre l’idée chrétienne de Dieu et la spéculation philonienne. Naissance de la doctrine de la Trinité. Son rapport avec la conscience de la divinité chez les Grecs et les Hébreux. Contradiction dans l’enseignement du dogme touchant la Trinité et Dieu. État actuel du problème. — Vérité de la foi en Dieu : possibilité et marche de la démonstration. La preuve cosmologique. La preuve téléologique. La preuve morale. La preuve ontologique. Résultat de ces preuves quant à la détermination de l’essence divine. Détermination incomplète : Déisme. Panthéisme. — L’idée de l’esprit infini ; est-il identique à une personnalité ? La correspondance avec l’idée de la Trinité. — Prenons maintenant le chapitre de la foi en la création ; nous y trouvons indiqués les paragraphes suivants : Motif religieux et intérêt du savoir : création et cosmogonie. Légende des Polynésiens relatives à la création. Spéculation cosmogonique des Hindous. La doctrine Tao du Chinois Lao-tse. Mythes cosmogoniques d’Hésiode. Cosmologie philosophique des philosophes naturalistes grecs. Atomistique de Démocrite. Anaxagore. Platon et Aristote. Stoïciens. Foi des Perses à la création. Légende hébraïque relative à la création. Gnostiques chrétiens. Dogmatique chrétienne et philosophie contemporaine. — La science de la nature moderne. Système du monde de (Copernic, ses conséquences religieuses. Doctrine du développement (évolution) avant et depuis Darwin. Critique de la doctrine du développement et de la doctrine de la création. Résultat. — Un des plus curieux chapitres est sans contredit celui qui traite de la foi à la révélation et au miracle. Se peut-il rien de plus attrayant pour un esprit curieux des choses les plus hautes de l’esprit qu’une revue des matériaux que fournit à cet égard l’histoire des religions ? Citons encore ici quelques-unes des sous-divisions indiquées par M. Pfleiderer : La mantique médiate et immédiate. Oracles chez les Grecs. Théorie philosophique de la révélation chez les Stoïciens Plutarque, Philon. La prophétie hébraïque… Naissance de l’idée de l’inspiration chez les Juifs… Foi en l’inspiration des Écritures chez les Hindous, les Perses, les Musulmans, etc.
Il y aurait certainement lieu de transporter cette œuvre dans notre langue, où elle serait appelée à rendre de très grands services en revivifiant toute une partie de notre enseignement philosophique. Soit timi-
