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Que nous cherchons encore aux jours de nos douleurs. Et que nous ne trouvons, hélas! que dansnos cœurs.

VODOLS DIBEMANDO (2).

Vous pourrais-je oublier, quand je pleure sur elle, Vous, à qui l'unissait une amitié fidèle,

Et qui fûtes pour moi eomme la voix du ciel Dansle désert d'Oreb, instruisant Israël :

Noble Degerando, dont le beau caraetère

Honora ce beau nom dont je vous vis si fière; Belle de bonté, belle ainsi qu'un doux matin

Où partout répandu vit un charme divin.

Quand votre voix versait les trésers de votre âme, On sentait que le Christ dut naître d’une femme. Auprès de la douleur, accourant, vous disiez..… Mais vous ne parliez pas... vous évangélisiez!

A Dieu, dont vous veniez, vous êtes réunie.

Mon âme, sur la terre, atteste votre vie,

Vos vertus y vivront ; monté vers l'Éternel

Ainsi l’encens éteint parfume encor l'autel.