Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 3.djvu/169

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le voyez, mes frères, vous en frémissez, il annonce des dieux étrangers… Je vais lui jeter la première pierre ; que la main de tout le peuple en fasse autant après moi, et le mette à mort, ainsi qu’il est écrit… À ces mots, l’italien saute du tonneau, prend un gros caillou, le lance au grec, et le frappe sur le Thabor, au milieu de la lumière céleste. Les catholiques le lapident, il tombe, et on l’achève à coups de bâton, lui et les siens.

Après cette expédition, où la bonne cause se manifesta par la victoire, les Croisés, chargés des dépouilles des vaincus, forcent un grec à les recevoir sur son bateau, et voguent vers Constantinople, en chantant les louanges du Seigneur.