Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 3.djvu/216

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ficateurs, et par-dessus tous ces cris, celui qui partait de mille bouches à la fois : Savez-vous des nouvelles de Florestan, le chevalier de Gabrielle ? Quand tous les chevaliers eurent été vaincus par les quêteurs de nouvelles, car ceux qui d’abord ne l’avaient point été, finissaient par l’être dans de nouveaux combats nécessités par la même question faite par d’autres, ils se regardèrent tout étonnés, et se demandèrent : — Quel est donc ce Florestan, et comment nous battons-nous pour savoir de ses nouvelles ? La réponse était difficile. Cependant l’engagement était pris, jusqu’à l’ouverture des joûtes, il fallait chercher des nouvelles du chevalier. Ils partirent donc, et s’allèrent poster sur toutes les avenues de Beaucaire et de Tarascon, demandant aux chevaliers arrivans : Savez-vous des nouvelles de Florestan, le chevalier de Gabrielle ? et les forçant à combattre et à faire la