Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/219

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Me voilà, dit Florestan, me voilà ; votre zèle me touche, et je saurai le reconnaître. — Ah ! satan, s’écria le moine, vade retro ! vil imposteur, retire-toi : comment canaille, vous osez soutenir la fraude, et nous présenter ce pélerin vagabond comme votre seigneur !… Ce n’est ni le comte, ni la comtesse, ni le beau Florestan, leur héritier, ni l’aimable Laurette. Hélas ! tous les quatre nous quittèrent, malgré nos pleurs, et sont en pélerinage dans les champs de Solyme !…

Ici le moine versa d’abondantes larmes… Esclaves, ajouta-t-il impérieusement, repoussez ce vagabond, ou je vous excommunie au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit…