Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/25

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monde. Elle pouvait même assurer que beaucoup de belles dames de sa connaissance qu’elle y rencontrait, ne faisaient pas les difficiles. L’autre fois, elle vit fort bien le curé et sa nièce le baiser à la fois chacun d’un côté de manière que leurs lèvres s’y rencontraient sans que Monseigneur s’en offensât, tant il est bon diable ! » La nièce du curé était jeune et gentille, son exemple faisait impression sur la malade, et la présence du curé au sabbat, la rassurait un peu, mais un baiser au… la retenait toujours. Enfin, la sorcière prit sur elle de changer le cérémonial pour la première fois ; elle se flatta d’engager Monseigneur à ne faire baiser que la patte d’abord ; le baiser au… ne serait que pour la seconde visite, quand le nez de la belle serait fait à l’odeur du brûlé, et sa bouche au charbon. À ces conditions Gabrielle donna parole à l’ambassadrice d’aller au sab-