Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/259

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 255 )

moines, mais dans celui des plaideurs, pour leur épargner d’inutiles peines, de déclarer, sans examen, appartenir aux moines tout ce que les moines prétendront être à eux. Il faut les remercier de ce qu’ils nous laissent ; ils feraient brûler votre fils, et je serais forcé moi-même d’allumer le bûcher. Moines, continua le prince, Florestan n’est pas un hérétique, il abjure ses erreurs, s’il en a ; je le mets en liberté, et je vous adjuge les biens que vous dites vous appartenir.

À ces mots, les bons moines détachent les chaînes de Florestan, élèvent aux nues la justice de leur souverain, et, en mémoire de la piété du comte de Lansac et de son fils, fondent, à perpétuité, une messe pour le salut et le repos de leur âme.