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tence de la magie et des sortiléges ; je dis convaincu, car je dois l’être ; jamais il n’y eut sur aucune matière un pareil accord, des sentimens aussi unanimes, des preuves aussi répétées ; si l’on refuse de croire aux sorciers et à la magie, il est impossible de rien prouver de ce qui est contraire à l’ordre de la nature ; et vous comprenez où cela mène. Tous les peuples s’unissent dans la même croyance, les monumens de tous les pays attestent les mêmes faits, la raison seule les repousse, mais la raison est un guide infidèle ; habitant de l’Inde, demande à ton derviche ?

Vous rappellerai-je les enchantemens des magiciens d’Égypte, présidés par Jamnès et Mambrès, enfans du prophète Balaam ; les lois de Moïse qui défendent, sous peine de mort, de consulter ceux qui ont un esprit de Pithon ?

Les actes des apôtres où l’on voit que Simon était un grand magicien, et que