Non ! loin de lui trouver cette chaleur, cet empreſſement…
Que me dites-vous ?
Il m’a paru froid, chagrin, mécontent…
Ô Ciel ! que vous m’affligez ; Se pourroit-il que Clairville ?…
Ne craignez rien, belle Sophie, vous avez pénétré mes ſentimens, vous daignez y prendre intérêt, rien ne pourra m’empêcher d’être heureux.
Mais je ne puis comprendre…
Fiez-vous à ma tendreſſe, permettez-moi d’aſpirer à votre main, conſentez d’être à moi, & les obſtacles diſparoîtront.
Qu’entends je ?… ce diſcours eſt inconcevable… vous ! aſpirer à ma main ?… moi ! conſentir d’être à vous ?… & vous avez vu Clairville ?… Qu’a-t’il donc pu vous dire ?…
Eh ! que vous importent ſes ſentimens ?… chere Sophie, ſi vous approuvez les miens, ſi je puis me flatter que mes ſoins, mes empreſſemens vous les faſſent un jour partager ?…