Sophie. | Ah ! pardonnez, |
Clairv. | Séche tes pleurs, |
Sophie. | Non, non, rien ne peut appaiſer ma douleur, |
Clairv. | Chère Sophie, appaiſe ta douleur, |
Sophie & Clairv. |
A la pitié laiſſez-vous attendrir, |
Oh, par ma foi, je n’y ſaurois tenir, … Ecoute, tu feras toutes les ſottiſes que tu voudras, mais je t’avertis, que ſi tu les bannis de ta maiſon, je les recevrai dans la mienne, &, s’il faut plaider, nous plaiderons.
Mais conſidérez donc que Sophie ne devoit jamais prétendre…
Quoi ! que vas-tu dire, n’allois-je pas épouſer moi ? allons ! ne t’oppoſe plus à leur bonheur. Sophie devoit être ma femme, je l’adopte pour ma fille, & je m’engage à la doter. Je le peux ſans faire tort à Celicour.