Page:Richard - Acadie, reconstitution d'un chapitre perdu de l'histoire d'Amérique, Tome 2, 1916.djvu/39

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Eu égard au temps, les Acadiens avaient été, jusque-là, administrés avec une bonté relative ; il en fut tout autrement à partir de cette époque : ce qui prouve bien que la modération avec laquelle on les avait traités n’avait d’autre mobile que l’impuissance des autorités et leur crainte de voir s’éloigner une population qu’il fallait garder à tout prix. Comment eut-il été possible de se montrer rigoureux à leur égard lorsqu’il n’y avait à Annapolis que cent-cinquante soldats ? Quand le gros de la population se trouvait à de longues distances de cette place fortifiée, la seule qu’il y eût dans tout le pays ? Et au contraire, que, dans de pareilles conditions, les Acadiens ne se soient jamais révoltés, et n’aient pas renversé un pouvoir trop faible pour s’opposer à leur résistance, montre à quel point ils étaient paisibles et soumis. Ils n’ont parfois accepté qu’avec répugnance et lenteur les ordres qui leur étaient donnés, mais leur indocilité, plus apparente que réelle, n’a donné lieu qu’à des mutineries insignifiantes, lesquelles ne mérite-

    trary could at all times supply assistance to the older English colonies in case of attack… Parliament voted £ 40.000 sterling for the expense of this expenditure… »

    B. Murdoch, Hist. of N. S., vol. II, ch. XI, pp. 136-7.

    « Whatever virtue the treaty of Aix-la-Chapelle may have had towards settling the quarrels of European powers concerned in the war, it scarcely interrupted for a moment the conflict between England and France. It scarcely even appeared to do so, for the great question of the boundary of the English and French settlements in America, of the limits of Acadie in Canada, was disputed with just as much heat after the treaty as before it. And not in words only but by arms, just as much as if war were still going on. »

    The Expansion of England, by J. R. Seeley.

    Lecture II. England in the Eighteenth Century, p. 26. Boston, Little, Brown & Co. 1914.

    Cf. A. C. Île Royale. Corr. gén. 1749, vol. 28. M. Desherbiers, gouv., ch. II, Aug. 15, Louisbourg. M. Desherbiers au ministre… « Concernant la colonie que les Anglais ont fondée à Halifax. »