Page:Richard - Le véritable conducteur aux Cimetières du Père La Chaise, Montmartre, Mont-Parnasse et Vaugirard.djvu/247

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais ne crains pas que l’on t’oublie ;
Nous voulons toujours te pleurer.

Ces vers sont peints sur un cippe en bois, qui recouvre la cendre de Sophie-Virginie Boissière, ravie à l’âge de 24 ans, le 28 mars 1829, aux baisers de sa famille.

Encore une jeune fille enlevée à l’amour de ses parens : Loisil Dessel, âgée de 3 ans et demi, décédée le 27 février 1829, et l’on a gravé sur sa pierre, adossée près du mur :

Ci-gît une fille chérie,
De ses parens l’espérance et l’amour ;
Dès son enfance, elle leur fut ravie,
Leur bonheur ne dura qu’un jour.

Sur la simple croix de bois qui s’élève sur la cendre de madame Rougeau, décédée le 22 février 1829, on a peint en lettres blanches, le distique suivant :

Son époux, ses parens pleurent sur ses douleurs,
Et long-temps sur sa mort ils verseront des pleurs.

Enfin nous avons encore remarqué, parmi ces tombes de récente origine, une pierre tumulaire sur laquelle on a gravé une flèche et un arc, avec cette inscription ;

« Ci-git Clément Pachot, décédé le 4 avril 1829, à l’âge de 34 ans. »

Il est regretté des chevaliers de l’Arc, de la compagnie Montmartre, dont il était membre.