sacré que rien ne peut ni ne doit lui empêcher de remplir.
Dans l’automne de 1820, la vieille maison du Père Lachaise fut abattue, et céda sur la plateforme sa place à la chapelle qu’on y voit aujourd’hui.
Ces funérailles achevèrent de porter la faveur du Père Lachaise au plus haut degré, et l’on peut juger de cette faveur par le tableau progressif suivant :
Ainsi, en 1815, il n’existait encore que 1877 tombeaux dans le cimetière de l’Est et depuis deux années seulement, on faisait emploi du marbre ; et aujourd’hui on compte trente-un mille monumens ou pierres tumulaires. Quelle faveur fut jamais mieux prononcée !
Avant de passer à la distribution du cimetière, distribution qui doit nous servir de guide pour passer en revue les tombeaux remarquables que l’on rencontre avec tant de profusion, nous insérons ici le tarif de ce qu’il en coûte aux parens pour y faire obtenir une place à leurs proches.
- ↑ Promenade au Père Lachaise, 1816. Chez Lebègue, imprimeur, [illisible]