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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/12

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n’ai pas attendu les approches de la guerre pour l’observer[1]. Une main habile peut lever cette écorce, c’est-à-dire, établir l’ordre, retrancher les superfluités, corriger les traits, & ne laisser voir enfin que ce qui mérite effectivement de l’admiration. Quelques-uns de nos Traducteurs ont rendu ce service à des Livres importans ; & c’est un des principaux objets du Journal Étranger.

Ce Recueil de Lettres Historiques n’auroit pu paroître en François, sans une réformation de cette nature. Quelques Censeurs éclairés la jugeoient même impossible ; & n’en estimant pas moins le fond de l’Ouvrage, ils regrettoient une infinité d’excellentes choses, qu’ils croyoient absolument perdues pour nous : mais l’entreprise ne m’a paru que difficile, & j’ai eu le courage de la tenter.

  1. Voyez la Préface & les Notes de Clarisse.