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Page:Richelet - Dictionnaire françois, 1680, Part3, N-R.djvu/90

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PER. Pï’rieR, / m. Oifeaudc la couleur 5c delà gran- deur d’une alouette commune. [ Unpéner maie. Unpciier femelle. ]

?i ;rigi-/e , / . m . Terme dAfrjnomie. C’eft le 

point de l’excentrique duSokiloudes autres pla- nettes quitft le plus pies de 1 ? terre. P E R i pe’t i e , / /. Terme de po’cfie dramatique. Pro- noncczperipécie. C’eft unch.,ngementinopinéde l’action 5c un événement tout contraire à celui qu’on atendoit. [ La péripétie doit etreingenieu- fement fondée. ] •J" Pe’ricliter , t/. ». Ce mot fignifie courir quelque hazard, mais il ne fe dit qu’en parlant de Valais, oudansleftile le plus (impie. [ On péri- clite fort. Benfcrade Rondeaux, page 30$.} Pe’r11,f. m. Danger. [Etre dans un péiil tmi- nent. Vatt. Rem. Il cil en péril. Le péril eft grand. S’expoferau péril. ] "Périlleux , périlleufe , adj. Dangereux, [ Cela eft pé- rilleux. Chofe périlleufe. ] Période,/ m. Le plus-haut point, oh la fin de quelque chofe. Le motde/>*r/W*encefcns eftun peu vieux. [Etre au dernier peiiode de fa vie. Van. Rctn.] Tei iode , f . m. Terme de Phtfique , d’Aflronomie &>d ’autre Sience. Efpace de tems durant lequel un Aftre fait fon tour. [ Le tems du période de Mercure eft d’environ un an Roh.Phif. Jupiter fait fon touren 11. ans. Bari, Th/fique , Tome premier, jage 397. ] Période julienne , f. f . Termes de Cronologie. Life*- riode julienne tfi compofee detrois cicles multi- pliez les uns par les autres ; lavoir de l’Indiction, du nombre d’Or, ck du cicle du Soleil, ou lettres D"ominicale5,de 15 pour l’Indication , de 19. pour Je nombre d’or, 5c de 18 pour les lettres Dominica- les, ce qui fait 798c. ans. Laperiode julienne aété inventée pavjofepb Scaliger , ôc apcllée julienne parce qu’elle cit acommodee à l’année de Jules Ce far. Période, f. f. Terme de Rétorique. Il y a deux for- tes de période, hjimple S< la compofee. La période compofee eft unelbrted’elocution achevée 6c par- faite pour le fens , qui a-de.* parties diftinguées 5c qui eft facile à prononcer tout d’une haleine. La période fimple n’a qu’une partie. [La période ne doitétrenitrop courte ; n. : trop longue. Période ronde,periodequarrée, période de deux, detrois, de quatre, ôc de cinq memores. Les plus belles pé- riodes Francoifes n’ont ordinairement que trois membres, ôc elles doivent avoir un certain nom- bre de frlabes. Par exemple foixanteneuf, ou foi- xanteôc quinze. Voiezkss première période du 16. plaidoié de Patru. ] Périodique, adj. Terme de Rét ortque , qui veut dire nombreux , harmonieux , qui a- un tour de pé- riode. [Difcoursperiodique.] Périodique. T erme de Vhifique & d’Aflronomie. Ef- pace de tems durant lequel il fe fait un certain re- tour 5c une certaine révolution. [Ainfion dit un mois périodique. C’eft.. à dire, ktejîisde yingr-fept PER. H9 jours 5c demi ou environ, que la Lune parcourt dans un cercle qui coupe l’édiptique Ôc qui s’en s- cartedepart & d’autre de cinq dégrez. ] Périphrase 3 f. f . Circonlocution. C’eft une figure de Rétorique qui confifteà exprimer avec plufwuis paroles ce qu’on peut dire en un mot. [ Il n’y a rien dont l’ufage s’étende plus loin que la periphrafe pourvu qu’on ne la répande pas par tout fans choix 5c fans mefure Dépreaux, Lon- gm.24] Periphrafer , v . a . Se fervir de circonlocution. [En matière de langage on ne doit point periphrafer fans que la periphrafe foit né ce (Tau e , ou qu’elle face beauté. ] Pe’rir, t ». je péri, /e périjfris. jepérk, j’aipé- ri , jepérirai. Que je pérife. Aller en décadence. Tomber en décadence, dépérir. Sediiïîper. Se ruiner. Se perdre. [ Maifon qui périt. Tou : fon bien va périr fi on n’y donne ordre. A la fin tout périt. * C’eft un homme qui périt fans ref- fource. ] Périr. Mourir par quelque accident. Prendre fin, Soufrir quelque perte. [C’eft un coquin quipé- rira malheureufement. Il a péri malheureufe- ment. Périr dans l’eau. Périr fur mer. Périr par le feu , périi demifére. Faire périr l armée. C’eft la ruiner. ] Périjjable, ad). Qui peut périr ,frêle fragile. [ Le bien delà toitune eftun bien pénjfable Quand on bâtit fur elle, on bâtit fur le fable, Racan,pO( : Jks,] / Péritoine,/ m. Terme d’Anatomie. Mem- brane qui ocupe tout le ventre inférieur. Perle, f. f . Sorte de pierre prétieufc ronde, lon- gue, plate, en forme de poire, ou de bouton , qui le foi me en mer dans la chair des coquilles qu’on pêche aux Indes dans de ceitaines faifons. Voies’ z-d< :([us, Garaisfo delà Vega, Relation de la Flo- ride, 5c Acofla Uvre 4. de l hrfoire des Indes : Quel- ques-uns difent que les perles font conçues de Vx rofee qui tombe dans de certaines coquilles 5c que félon que cette rofée eft pure , les perles font blanches, ou de belle eau. Rondelet , Hifioire des poiJfons t chap.+jf. penfe que cette opinion eft fa- buleufe. Perle d’arbalète. On apelleainfi un grain qu’on paf- feau travers d’un fiiquieftataché a la fourchette de l’arbalète. Cette perle fert de guidon à celui qui tire. •f

C’efl laperle des beaux efprits. Ces mots font un peu vieux 5c ne fe difent guère qu’en riant. Perlé y perlée, ad). Ce mot le dit de certaines cho- fes 5c veut dire qui eft embéli de perles, quia des perles* [Diadème perlé. Croix perlée. Voiez£<w» terouè, Traité desmonoies,page 1 8}. & 221.] Perlures , f f. Terme de Chujfe. Grumeaux qui font le long des perches ôc des andouillers de la té>- te du cerf, du daim, ou du chevreuil. SW,j Permanant, permanante, adj. Quidure,du- rable. [ Rien ici bas n’eft pr rmanant. j PiRMET T R5, V. a . je permets, j’ai permis, je £$ per ?f/ih-