Page:Richepin - La Chanson des gueux, 1881.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


PRÉFACE



Ce livre est non-seulement un mauvais livre, mais encore une mauvaise action.

Là, maintenant, benoît lecteur, te voilà dûment averti ; et il ne faudra pas t’en prendre à moi, si tu échanges ton bon argent contre ces méchants vers et si tu emportes au sein de ta famille une semblable ordure.

Pour achever de te mettre en garde, permets-moi d’ajouter que le critique, auteur de la phrase ci-dessus imprimée en italiques, devait être dans le vrai ; car, sur son aimable dénonciation, la Justice ayant dressé l’oreille, puis un procès-verbal, m’a fait asseoir au banc de la correctionnelle (où m’avaient précédé quelques escrocs et où m’ont succédé des gens du troi-