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gueux de paris


D’ temps en temps nous tirons not’ coupe
Su’ l’ grand boul’vard. Des vrais chatons
Quand nous naviguons l’ vent en poupe !
Les galup’s qu’a des ducatons
Nous rinc’nt la dent. Nous les battons
Qu’ les murs leur en rend’nt des torgnioles.
L’ soir nous somm’s soûls comm’ des hann’tons
Du cabochard aux trottignolles.


envoi


Princes, gens d’ la haut’, tas d’ mich’tons,
Vous nous croyez des carmagnoles.
C’est pas vrai. Doux comm’ des moutons
Du cabochard aux trottignolles !