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marines

Nous que le repos ravage,
Emporte-nous donc, sauvage
Qui d’ouragans te repais.

À ton âme fraternelle
Vont nos âmes de démons.
Nous nous sentons vivre en elle.
Ô farouche, nous t’aimons.
Il faut à nos cœurs ton aile,
L’éclair à notre prunelle,
Et l’orage à nos poumons.