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la mer

V

LA MARINE MILITAIRE


Pourquoi je ne dis rien du marin militaire ?
Il est beau, cependant ! Sûr. Je l’admire aussi.
Mais ce n’est, après tout, qu’un pêcheur dégrossi.
Et puis, pour parler franc, je ne l’ai vu qu’à terre.

Sans doute, je connais sa discipline austère,
Et son courage épique, et son cœur sans souci.
Je pourrais barbouiller un abordage ici,
Tout comme un autre ; mais de chic. Mieux vaut me taire.

Donc ne m’en veuillez pas, gas au chapeau ciré.
En disant vos parents, c’est vous que je dirai ;
Et de voir comme ils sont, on verra qui vous êtes,

Vous, la fleur qui jaillit de cet obscur fumier,
Vous qui gardez parmi nos morales disettes
Le pur et saint froment de l’honneur coutumier.