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la mer
XIV
L’OUBLIEUX
Ô bateau, roi des galants,
Sous toi la vague se creuse,
Et dans sa rage amoureuse
Ses genoux serrent tes flancs.
Tu réponds à ses caresses,
Ô bateau, roi des coureurs.
Tu rends fureurs pour fureurs.
Elle t’étreint. Tu la presses.
Quand son amour cependant
T’accable, tu t’en soulages,
Ô bateau, roi des volages,
Qui veux vivre indépendant.