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les grandes chansons


Donc, ne crevons pas nos poitrines.
Ne risquons pas les cabanons,
Et gardez, ô plantes marines,
Les noms vains que nous vous donnons.
Mais qu’au moins, veuf de mes chimères,
Je vous puisse appeler nos mères.
Puisque c’est le plus beau des noms,
Et puisque mon cœur qui s’affale
N’ose point l’ode triomphale
À tonitruante rafale
De cuivres et de tympanons !