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Page:Richepin - Les Blasphèmes, 1890.djvu/89

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CARNAVAL

VII

QUELLE DÈCHE, MON EMPEREUR !


Le Père dit au Saint-Esprit :
« Ça ne va plus, ça ne va guère,
Et notre splendeur de naguère
Finit son temps. C’était écrit.

L’homme a poussé son cri de guerre.
Et voici que l’audacieux
Nous flanque à la porte des cieux.
Ça ne va plus, ça ne va guère. »

Le Saint-Esprit lui répondit :
« Faudra-t-il que je déménage,
Moi, pauvre colombe, à mon âge ?
Mais c’est donc vrai, tout ce qu’on dit ?