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les caresses

XX


Tes paroles ont des musiques cristallines.
Rien qu’à les écouter, que de fois j’ai joui !
Je pâme, les yeux clos, et presque évanoui,
Quand, pour me parler bas, dans le cou, tu t’inclines.

Ce n’est pas de ton souffle embaumant les pralines
Que je me grise alors ; c’est du ton inouï
Que tu mets dans un mot quelconque, un simple oui.
Ta bouche a des façons de prononcer câlines.